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LOUBOK

by Johnny Tchekhova

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1.
Pendant que ma grand-mère Plantait ses bégonias Au milieu des moineaux Qu’autour de notre isba Elle ramassait là-bas Les branches des bouleaux Pendant que ma grand-mère Essuyait la vaisselle Reprisait ses dentelles Pendant que toute seule De toute une famille Elle portait le deuil Je gratouillais sur ma guitare Quand elle est apparue Dans ma chambre à coucher Et qu’elle m’a lancé : « Vania dis-moi donc , Pourquoi tu fais de la musique ? Tu n’as pas de don » Je me suis levé Et là j’ai défié Ses grands yeux délavés « Babouchka ! Ne m’appelle plus jamais ni Ivan ni Vania ni Vanouchka Mon nom c’est Johnny ! » Je n’avais plus de parents Encore moins de principes Et pas du tout d’argent Pour partir à Moscou En masquant mon délit J’ai pris de sous son lit Les quelques billets qu’elle conservait Dans une boîte à cachous 10 000 roubles en tout C’est pas joli je sais Mais comment avancer Dans la vie sans blesser ceux Qui nous ont aimés ?
2.
Serpent de tôle et de métal Par les forêts de conifères Comme elle est loin la Kolyma Le Moloch gronde dans mon dos A l’agonie sur le ballast Finit l’épopée communiste Adieu nos rêves soviétiques Notre idéal futuriste Les apparatchiks et le goulag Puis la beauté de Lili Brik Les roues qui grincent sur les rails Dernier arrêt avant la capitale Un couple se glisse dans ma cabine Le jeune homme porte une cravate La fille une jupe érotique Oui, tellement moscovite Elle lit un livre américain La liberté me brûle les reins Hmm aah
3.
Babouchka, Je t’écris de Moscou pour te demander pardon d’être parti sans t’embrasser. Et pour te dire merci de m’avoir donné envie de partir. Tous ces kilomètres qui nous séparent je ne pense pas pouvoir les refaire à l’envers. Je ne reviendrai plus. Mais je n’oublierai pas l’odeur du foin et des pommiers en fleur. Il n’y a rien de tout ça ici. Ici les gens vendent dans la rue ce qu’il leur reste : des vêtements, des meubles, des livres, et mêmes des armes. Certains dorment sur les trottoirs. Parfois y meurent. Moi avec tes sous j’ai pu me payer un enregistreur. Maintenant je mets mes chansons sur cassette. Puis j’ai trouvé à me loger dans une kommounalka. Ici il y a un piano. J’apprends un peu à en jouer. Même si ça ne plaît pas à tout le monde. Je m’en fous. Je paie mon loyer. Je mange à ma faim. Le jour et le soir je fais la plonge dans un resto. La nuit je joue mes chansons dans un bar. Là j’y ai rencontré une fille à qui j’ai fait écouter mes cassettes. Elle aime beaucoup ce que je fais. Son père est riche. Elle connaît du monde. Des gens qui peuvent me faire connaître. Tu m’entendras peut-être un jour à la radio. Chanter en direct pour tout le pays. J’imagine que tu seras fière. Vexée peut-être aussi, d’avoir eu tort. Mais je dois faire vite. Il fait froid ce soir ici. Le chauffage est en panne. Dehors la ville grince. Moscou ne dort jamais, et moi non plus. Alors je t’embrasse. Je te souhaite d’être heureuse pendant les quelques années qu’il te reste encore à vivre.
4.
Aksinia 04:21
J’aime tout tes dentelles La folie de ton corps Tes dons de demoiselle Ta jolie voix qui mord L’opale à tes pommettes Ton odeur idéale Nos ébats d’hirondelles Tout ce cocktail animal J’aime tout la distance Que tu mets quand tu parles Le calme et l’arrogance Dans ton regard sidéral L’innocence assassine De tes moues minérales Oh la magnificence De ta peau impériale J’écoute tes disques Je lis tes livres Tout est possible Je suis c’est sûr Infiniment libre Comme le dit Sartre Infiniment libre Ooh!
5.
Comment ça fait d’être fille d’oligarque De lire Capote et Kerouac En Tupolev entre deux capitales N’être à Moscou qu’en escale Pendant que l’Empire expire Bradé aux hommes les pires Alors que l’import-export Finit d’engraisser les porcs Comment ça fait de flâner dans New-York De boire une bière à Paris D’errer la nuit dans les rues de Majorque D’avoir partout des amis Comme ta vie est romanesque Ca sent la foudre et le sexe C’est quoi le secret des femmes Des mégapoles comme toi Tu me dis que les femmes Des capitales sont toutes un peu les mêmes Mais ces femmes sont toutes héroïnes ou reines Oui ces femmes, leur langue est souveraine Là dans l’appart acheté par ton père Vers la rue Tverskaïa Nos deux corps lovés dans des draps de soie Ma salive sur tes lèvres Tu me parles de tes amis artistes La bohème cosmopolite De lieux d’expos de squats et d’opéras Ta joue sur ton avant-bras Tu mets des mots de princesse Dans des phrases très complexes Comment un chanteur comme moi Pourrait jamais faire le poids Si les femmes des capitales sont toutes un peu les mêmes Si ces femmes sont toutes héroïnes ou reines Si de ces femmes, la langue est souveraine
6.
La Cassette 04:14
Milady Mes démos Tiens Je te les confie Tous mes mots Maladies Et mes plus noires mélodies Si tu me laisses ici dans la misère Sois mon issue ma fidèle émissaire Ma belle amie Mes démos Emporte-les là-bas à Paris Où les mots Et la pluie Se mêlent aux mélodies (va dire aux décideurs) Tu t’envoles (aux diffuseurs) Comme je t’envie (aux prescripteurs) De partir vers ce pays (que j’attends mon heure) Mais tu me laisses ici dans la misère Toi mon issue ma fidèle émissaire Porte-leur mes démos mes mots Mes mélodies mes rêves mes rancœurs aussi Je te retrouverai un jour à Paris c’est juré Tu seras ma reine ma muse et ma mère Ma putain de garce aux yeux inhumains Je serai ton homme étalon ta star ton idole
7.
C’était il y a un mois mais ça me paraît déjà loin. Il était midi quand j’ai embarqué dans sa Jigouli, quelque part entre Tver et Torzok. On a tout de suite tracé. Direction Saint-Pétersbourg. Ses longs doigts crochus agrippaient le volant. Il avait le profil anguleux d’une statue baroque, un nez droit et crevassé, des joues creuses, un menton en galoche et des cheveux noirs qui grisonnaient. Il avait les sourcils épais, pareils à des chenilles mortes. Quand je lui ai dit que j’avais faim, il m’a tendu une betterave, que j’ai croquée à pleines dents. Derrière nous l’attraction de Moscou s’estompait. On approchait du nord. Autour le paysage défilait. Différents plans à différentes vitesses. On roulait vite. Trop vite pour cette route accidentée. Fallait éviter les débris de pneus et de pare-chocs sur la chaussée. Parfois une berline allemande nous doublait par la droite. Mais lui aussi prenait des risques. Pour m’impressionner. Car c’est comme ça que les hommes communiquent dans mon pays. Il parlait pas tellement mais il m’a appris que la terre tourne autour du soleil à quelque chose comme 110 000 Km/h. Le liquide de la betterave coulait entre mes doigts, couleur stigmates. Il m’a dit : "Andreï te donnera tes papiers. A ta place j’aurais quand même choisi un autre nom que Johnny Tchekhova. Enfin, c’est toi qui vois". Puis il s’est tu. La nuit tombait déjà. Plus tard il a repris : "Donc t’es artiste ? C’est courageux d’aller tenter sa chance en Europe. La concurrence est rude là-bas…Moi je préfère rester ici en Russie. Car bientôt un homme fort va venir et remettre ce pays sur les rails. Tu verras. Moi j’y crois". Moi je crois surtout qu’il était pas net. Il est parti dans la tirade classique. Comme quoi on ne vivait pas si mal avant. Qu’on ne pouvait peut-être pas s’exprimer comme on voulait mais qu’on pouvait facilement se faire soigner. Que les gens se saluaient. Que personne n’était riche. Mais qu’au moins on avait tous quelque chose en commun. Que c’était bien. "Tu comprends, tovarich ?" Mais que nous les jeunes, on a des asticots dans les fesses. Qu’on ne tient pas en place. Qu’on eu ce qu’on voulait : l’ouverture, l’Europe, le fric, le rock. Il a dit d’autres choses encore mais je m’en souviens plus…Si, que c’était la CIA qui nous avait fourré ça dans le crâne. J’ai rien répondu. Puis il a marmonné : "Tu remettras à Andreï la deuxième partie de la somme". On a fini le trajet en silence. Quand il m’a déposé sur le port, à Saint-Pétersbourg, il était 3h du matin. Le soleil était pas encore couché. Ou déjà levé. Comment savoir ? J’avais les mains si rouges qu’on aurait dit que je venais de commettre un crime. Il a passé sa tête par la portière et il a dit : "Tu verras, Leningrad c’est presque l’Europe". Mais aujourd’hui que je suis à Paris je sais que c’est pas tout à fait vrai.
8.
On m’a volé dans les plumes La bagarre a fait mal Du cabernet-bidule A taché mon futal Dans ce cabaret de mort J’reconnais pas le carrelage Elle a dû se faire la malle Dans des draps cousus d’or Ouais j’suis peut-être un peu bourré Mais sors tes mains de mon corps J’me soule au Palace Je suis à ses trousses dans la foule éphémère J’m’exhibe aux Bains Douches Je suis sa trace dans les fumées amères J’ai mérité ma merde J’ai choisi mon partage Pt’être qu’mon Makarov pourrait Refaire le monde à mon image Mais oui j’bois dans ton verre Mais non c’était mon verre Ben oui je suis d’équerre Arrête de faire semblant De pas m’entendre J’me soule au Palace Je suis à ses trousses dans la foule éphémère J’m’exhibe aux Bains Douches Je suis sa trace dans les fumées amères Everybody move your body my body your body Face aux refrains bachiques Au chic des dandies punk Dans cette orgie bariolée Comment agir rôckœur volé Quel bagou ces élites Ces starlettes ces mannequins avec leurs de seins de bakélite Matez comme danse le tout-Paris dans l’antre où le réseau est roi Le showbiz a la grâce que lui confère le capital A Paris je n’te trouve pas Es-tu là ou es-tu partie sans moi ?
9.
La Trahison 02:58
De Creil au Trocadéro Comme une lame de couteau En mono en stéréo A la télé la radio Ton nom dans tous les journaux Dans toutes les typos Sur tous les murs du métro Ton visage en photo Et dans ta voix C’est ma chanson Que l’on joue à la radio Mais c’est ton nom Et pas le mien Que l’on lit dans les journaux Et dans ta voix C’est ma chanson Qui tourne en boucle à la radio Mais c’est ton nom Et pas le mien Que l’on lit dans les journaux Je te vois Pour de faux Je t’entends dans ma narcose Tu m’échappes Ca m’épuise Je t’attends dans ma psychose Aucun doute que ta vie elle est Belle sous le soleil de LA
10.
La villa : Parfum West Coast La pop star : Parfum West Coast La Pontiac : Parfum West Coast Le final : Parfum West Coast La villa : Parfum West Coast Parfum West Coast Non loin de Malibu : Une villa sous la lune La Pontiac démarre dans la poussière du soir Dans mon dos Malibu S’éloigne et sous la lune La villa s’endort au bord de l’océan J’t’aimais dans ta robe blanche J’aimais ta tristesse étrange J’t’aimais trop pour un seul homme J’t’aimais j’t’aimais j’t’aime encore Et je file vers les récifs Bye-bye les plages blanches Bye-bye Malibu Beach Je fuis l’amour et le crime Je fais le mort dans ta Solstice Je suis la route sur la crête Je fuis l’amour et le crime Je fais le mort j’fais mon James Dean Je suis la route sur la crête Dans la nuit Côte Ouest Et je file vers les récifs Bye-bye les plages blanches Bye-bye Malibu Beach Je fuis la mort et le crime Je fais l’amour dans ta Solstice Je suis la route vers la grève Dans la nuit Côte Ouest Je suis la mort et le crime Le final : Parfum West Coast Je suis la route solitaire La Pontiac : Parfum West Coast Je fuis l’amour et le crime La pop star : Parfum West Coast Je suis le corps sur la grève Dans la nuit côte ouest Bye-bye les plages blanches Bye-bye Malibu Beach J’t’aimais dans ta robe blanche J’aimais ta tristesse étrange J’t’aimais trop pour un seul homme J’t’aimais j’t’aimais j’t’aime encore
11.
Babouchka, C'est beau tu sais la Californie La mer est bleue, le ciel est vaste Elle devient quoi la Sibérie ? Tellement d'années ont passé Tu dois être morte à l’heure qu’il est On ne se sera finalement pas revu.e.s Toi la femme abandonnée Et moi, L’enfant prodigue Parti d’un coup jamais revenu.e. Mais si tu veux savoir Après mon départ J’ai longtemps erré De Moscou à Paris, de Paris à New-York De New-York à Los Angeles J'ai lu des tas biographies de musiciens, d'artistes et d'écrivains Pour comprendre à quel moment ma vie avait échoué Et je repensais souvent à ce que tu me disais : que je n’avais pas de don En réalité…je manquais juste de capital Mais aujourd’hui J'arrive au crépuscule de ma vie Alors ? Bilan ? Je pourrais tout te raconter Mais t’y comprendrais quoi si je te disais que j’ai connu le succès Grâce à une fille qui m'avait d’abord trahi.e Aksinia Tchekhova descendante de tu sais qui Une star à l’époque ici Mais qui s’est suicidée peu de temps après la mort de son producteur de mari, Assassiné lui en pleine nuit, dans leur lit, alors qu’elle était en tournée Leur domestique noir fut accusé Emprisonné, exécuté Ouais, une triste histoire aussi pour cet homme Que pour ma part j'ai toujours cru innocent Enfin, par voie testamentaire Aksinia m'a légué sa fortune Fortune qu'elle avait d'abord acquise En me volant la seule chose que je possédais alors : mes chansons Mais qui ne valaient rien tant qu’elles n’étaient qu’à moi Aksina et d’autres ont su les changer en or, par des mécanismes subtils dont le capitalisme a le secret Bref, j’avais écrit les chansons, ils ont créé le succès Maintenant je suis célèbre moi aussi ; justice a été rendue Mais là Devant ma villa Près de Malibu Au milieu de la rue Je vois Un homme immobile Le pantalon sur les chevilles Il pleure sous la pluie La police passe mais n'intervient pas La sirène bleue de leur voiture Lacère l'espace Comme une épée laser Et cet homme a À la place du sexe Comme une tête d'animal D'une espèce inconnue Quelque chose de bizarre Entre la biche et le lézard Elle pousse un cri muet Sa gueule est ouverte On dirait qu’elle donne Directement sur l'enfer A l’arrière de ma villa L'océan gronde et s'étend Une vague immense et mauve arrive vers nous Elle dévore peu à peu le ciel de sa mâchoire azurée Sur la plage en contrebas Les palmiers frissonnent Dans leur innocence sacrée La civilisation s'achève comme elle a commencé Et L'Histoire se soulage Sur nos visages « Johnny, une bête comme toi ça peut pas mourir » qu’on m’a dit un jour Mais si c’est le cas j’emporterai avec moi Ce que j’ai eu de plus cher sur terre La tendresse, Tes mots d’amour Vos mots d’amour, A vous Celles que j’ai connu.es, Et aimé.es, Du mieux que j’ai pu Puis comme je suis devenu.e des vôtres Vos mots sont devenus les miens, donc les nôtres Ce sont nos mots d’amour Tous nos mots d’amour Nos mots de femmes (Soupirs et pleurs devant susciter l’embarras de l’auditeur)
12.
L’amour les tubes la pub le capital La pop le rêve le sexe le capital Tous tes mots d’amour tes mots de femme C’est tous mes maux d’amour mes maux de femme Tous mes mots d’amour mes mots de femme C’est tous tes maux d’amour tes maux de femme Ils crachent à fond dans nos écouteurs Toujours plus fort Ces mots surgis du fond de nos cœurs Jusqu’à la mort Tous mes maux d’amour mes maux de femme (Sing along to say goodbye) C’est tous tes mots d’amour tes mots de star (Sing along to say goodbye) Tous mes mots d’amour mes mots de star (Sing along to say goodbye) C’est tous tes maux d’amour tes maux de femme (Sing along to say goodbye) Ils crachent à fond dans nos écouteurs Toujours plus fort Ces maux surgis du fond de nos cœurs Jusqu’à la mort On rêve De corps De ladyboys Je surfe Et fonds En toi Le souffle de ta voix ravit ma peau rouillée Je surfe et sombre en toi Le souffle de ta voix remue ma peau mouillée Je surfe et fonds en toi Quand j’ai cru Trouver ma voie J’ai trouvé Tes mots ta voix

about

Le LOUBOK de Johnny Tchekhova est une œuvre polymorphe : à la fois récit initiatique, concept-album, thriller et almanach.

Il raconte l’itinéraire du jeune Ivan (qui deviendra Johnny), fasciné par l’Occident, qui décide un jour de devenir musicien et quitte sa Sibérie natale. Nous sommes alors au début des années 90.
L’ambition du jeune Johnny rappelle celle de personnages tels que Lucien de Rubempré, Barry Lyndon, Martin Eden ou Bandini. Mais l’histoire est imprégnée du spleen existentiel résultant de la théorie de la reproduction sociale de Bourdieu

La musique renvoie à l’esthétique 80’s, au Shoegaze, à la Dream Pop, à la Synth-Wave ou au Krautrock. Le conflit étant ouvert entre les guitares et les synthés, l’esthétique évolue en même temps qu’on suit le parcours du personnage. Elle se cherche, tout comme la jeune personne qu’est Johnny cherche sa voie et avance vers ce qui sera une réussite ou un échec.

Chaque morceau est accompagné d’une illustration. Les dessins se réfèrent au "loubok", l’art visuel des paysans de l'ancienne Russie. Cet art est repris et modernisé ici pour relater l’histoire du personnage archétypal des contes traditionnels russes généralement appelé « Ivan ».

La parution du LOUBOK s’est faite un peu à la façon d’une série, sur deux ans, à raison d’un nouvel épisode tous les deux mois.

credits

released April 13, 2019

Textes et musique : Grégory Peltier (aka Johnny Tchekhova)
Enregistrement : JT, sauf « Transfuge 2049 » et « The Tchekhovas » : Jean-Sébastien Mazzero & JT
Mixage : JT, sauf « La Cassette », « Aux Bains Douches », « La Trahison », « Parfum West Coast » et « The Tchekhovas » : Jean-Sebastien Mazzero & JT
Piano sur « La Lettre à Babouchka » : Nastassia Bezverkhnyaya
Choeurs sur « Parfum West Coast » : Nastassia Bezverkhnyaya & JT
Voix sur « The Tchekhovas » : Volga & Nastassia Bezverkhnyaya & JT
Guitare Intro sur « The Tchekhovas » : Metacelse
Mastering : Aigle Noir
Illustrations : Nastassia Bezverkhnyaya
Artwork : Mécistée Rhea / Nastassia Bezverkhnyaya

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Johnny Tchekhova Strasbourg, France

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